Mouvement Ultra / Hooligans : Des supporters du Werder de Brême agressés par des néo-nazis !

 

Comme chaque année en fin d’année a eu lieu dans la Bremer Stadthalle un tournoi en salle entre équipes amateurs auquel étaient présents des groupes de supporters du Werder de Brême tels que Wanderers Bremen, UltrA-Team Bremen, Racaille Verte et Infamous Youth qui auraient été agressés par des supporters d’extrême droite d’un club amateur du Nord de la Ville…

Comme les années précédentes étaient présents de nombreux ultras du SV Werder Brême dont une grande partie de la scène (ou des personnes présentes ce jour-là) est connue depuis plusieurs années pour son engagement social et anti-raciste.

Des incidents auraient ainsi eu lieu avec des membres des "Farge Ultras", des supporters du TSV Farge-Rekum, un club du district de Blumenthal dans le nord-ouest de la ville de Brême, avec lesquels il y déjà eu dans le passé des menaces et des incidents. Les Farge Ultras sont également liés avec le groupe de hooligans d'extrême droite, Nordsturm Brema (NSHB), dont des membres ont (notamment) été impliqués en 2007 dans des heurts avec les ultras anti-racistes en Ostkurve...

Selon les ultras du Werder, des insultes et des provocations ont d’abord été lancées des tribunes par les ultras du TSV qui portaient des tee-shirs de la marque "Thor Steinar", signe de reconnaissance des milieux néo-nazis Allemands (interdite de port dans le Weser Stadion) avant que des heurts ne se produisent, sans que les agents de sécurité n’interviennent dans un premier temps selon les ultras du Werder, qui ont stigmatisé d’ailleurs le comportement des responsables de la sécurité. Des incidents ont ensuite eu lieu entre ultras du Werder et agents et sécurité qui ont utilisé des bombes lacrymos. Une personne a été sérieusement incommodée et a du être prise en charge par les services médicaux…

Après que le calme soit revenu, les "Farge Ultras" ont cependant été autorisés à continuer le Tournoi, tandis que les ultras du Werder Brême choisissaient de quitter les lieux et ont décidé de dénoncer ces faits, qui ont d’ailleurs été démentis par les supposés agresseurs de Farge-Rekum, de même que leur appartenances aux milieux néo-nazis…